AZSur la Route Bleue Mythique de la Grande Caraïbe By Odyssea

le Café, Ce petit grain qui

traversa les mers

Un café, s’il vous plaît !

C’est l’histoire d’un petit grain qui vient de Colombie, du Brésil, du Vietnam ou d’Éthiopie. Une drôle de cerise qui commence à pousser dans la corne de l’Afrique avant de conquérir toute la planète. Aujourd’hui, le café fait partie des boissons les plus consommées dans le monde avec le thé et le maté. On l’aime le matin ou le soir, chaud ou glacé, long, court ou serré, avec du lait ou nature. À l’image des œnophiles qui se passionnent pour le vin, les amoureux du kawa plébiscitent les grands crus originaires de Jamaïque – comme le célèbre Blue Moutain, l’un des cafés les plus chers du monde – ou de Tanzanie qu’ils dégustent pendant des séances de « cupping ». Ils glosent alors sur les différences aromatiques entre un arabica, un robusta et un moka, et débattent sur les modes de préparation de l’expresso, du macchiato ou du cappuccino ! Vous êtes, vous aussi, une « caféophile » avertie ? Suivez nos cinq commandements pour bien le préparer et découvrez ses bienfaits pour la santé. Une chose est sûre : ce petit grain n’a pas fini de vous étonner !

Du désert yéménite aux cours européennes

L’histoire du café est riche en anecdotes. La découvertes des bienfaits de la caféine serait le fait d’un chevrier d’Arabie curieux d’un arbuste aux petites baies vertes dont se nourrissaient ses chèvres. Il les aurait à son tour goûtées et aurait ressenti bien-être et hilarité. Alors légende ou réalité ? Le café, en fait, est originaire d’Ethiopie mais c’est au Yémen que sa culture va réellement se développer 500 après J.-C. Alors que les populations locales le nomment buun, le nom viendrait de l’arabe : qahwah. Les baies sont séchées au soleil puis préparées en infusion et ce n’est qu’au XIIIe siècle que l’idée de les torréfier émerge, faisant du café la boisson que nous connaissons aujourd’hui.

Jusqu’au XIVe siècle, le café va s’étendre dans tout le monde islamique jusqu’à atteindre l’Europe au XVIIe. Le secret de sa culture et de sa conservation reste jalousement gardé mais finit par être dévoilé du fait des échanges qui s’accélèrent en faveur d’un commerce direct avec la cité yéménite. 

En France, c’est un marchand marseillais, Pierre de la Roque, qui ramène à son retour du Levant en 1644 les petites graines à moudre et le premier service à café. La couleur sombre de la boisson avait cependant suscité au début des inquiétudes et des perplexités, en particulier chez les Chrétiens, et il avait fallu attendre l’approbation du pape Clément VIII pour que les doutes soient levés. Ce dernier aurait même déclaré après y avoir goûté : “Cette boisson est si délicieuse que ce serait dommage que les musulmans en aient l’exclusivité. Nous rendrons fou Satan en la baptisant et en en faisant une vraie boisson chrétienne”. Dès lors le café se retrouve dans les boutiques des apothicaires à Marseille, Venise ou Gênes.. Dès le XVIe siècle l’ensemble de la population avait déjà découvert cette boisson exotique grâce aux limonadiers qui l’avaient popularisée. Discrète au début du XVIIe siècle, l’apparition du café est surtout une consommation de découverte. Ce petit grain torréfié au goût subtil n’a pas encore conquis les cours royales. Introduit lors du règne de Louis XIV, il faudra attendre l’engouement de la favorite de Louis XV, Madame du Barry, pour faire du café une boisson à la mode.

Les colonies, terres de café

Pour le café une nouvelle ère s’annonce alors. A la suite des premiers succès, un pied de café en provenance des cultures florissantes d’Indonésie est renvoyé à Amsterdam en 1706 où il donne naissance à de nombreux plants qui seront distribués dans les nombreux jardins botaniques d’Europe.

Dès lors, les puissances européennes souhaitent, à l’instar des Hollandais, développer leurs propres plantations dans leurs colonies. C’est à l’initiative du capitaine d’infanterie dieppois Gabriel-Mathieu de Clieu que vient l’idée d’implanter la culture du café en Martinique au début du XVIIIe siècle. C’est en 1723, après un premier échec, que les caféiers sont embarqués à Nantes en 1723 dans une boîte couverte d’une plaque de verre pour retenir la chaleur nécessaire à leur survie et traversent l’océan pour arriver sur l’île antillaise. Le capitaine de Cieu, au cours de la traversée, leur aurait même cédé sa ration d’eau, pour éviter qu’ils ne meurent.

A leur arrivée au port de Saint-Pierre, les pieds ont été plantés dans la propriété du capitaine, à Prêcheur, où ils se sont rapidement multipliés. C’est le point de départ de la culture du café en Martinique.

Après avoir résisté au tremblement de terre qui frappe l’île en 1727 et détruit la majorité des cacaoyers, la culture du café se répand en Martinique et des pieds sont fournis à la Guadeloupe et à Saint-Domingue, initiant ainsi la culture caféière dans les Caraïbes. En un siècle, cette culture s’étend à toutes les zones tropicales de la région. En 1715 les Français débutent la culture du café dans leur territoire de Guyane grâce à des graines dérobées aux Hollandais installés au Surinam.

En 1723 Le Brésil, aujourd’hui géant du café, initie sa production grâce aux graines que Madame d’Orvilliers, épouse du gouverneur de la Guyane, aurait données à l’officier envoyé par les Portugais, pour lequel elle aurait eu quelque tendresse.

En 1730, les Anglais l’introduisent en Jamaïque. En 1748 c’est au tour des Espagnols de l’introduire à Cuba, puis au Guatemala, à Porto Rico et au Costa Rica. Ces nouvelles plantations ne sont pas toujours le fait des pouvoirs coloniaux, il s’agit aussi, souvent, de voyageurs, de marchands ou de missionnaires qui ont apporté des graines avec eux dans ces nouvelles régions. Cette croissance de la production est intimement liée à l’entrée du café dans les mœurs européennes. Les marchands méditerranéens, en particulier vénitiens, sont les premiers à intégrer le café dans leurs habitudes de consommation. 

La naissance des cafés

En 1672, un Arménien du nom de Pascal, ouvre le premier café à Paris à la foire Saint-Germain. A Vienne, le premier café La Bouteille Bleue ouvre en 1683, suite à la victoire militaire sur les ottomans.

Devenu une véritable institution dans la capitale autrichienne, le café s’accompagne souvent d’une viennoiserie désormais bien connue, qui adopte lors de sa création la forme symbolique du croissant de lune musulman. Le nombre de cafés se multiplie rapidement à travers toute l’Europe.

Cet attrait pour le café est encouragé ensuite par l’attractivité qu’exercent les lieux de sociabilité dans lesquels il se déguste. L’histoire « du café » est alors intimement liée à celle « des cafés ».

Le premier avait vu le jour en 1554 à Constantinople, à l’initiative de Hekem et Schems, deux jeunes Syriens. Un imaginaire romantique se construit alors peu à peu autour des charmes de ces cafés d’Orient, nourri par les récits de voyages des jeunes Européens partis à la découverte du monde lors de leur “Grand Tour”. 

A la fois antre des jeux, des mauvais coups, et des mœurs légères, les cafés sont aussi des lieux importants de la vie publique, et attirent le fleuron de la bonne société et surtout « les beaux esprits du siècle ».

Mais ces philosophes oublient qu’il est produit par le travail forcé de milliers d’esclaves et il est assez paradoxal que le Siècle des Lumières soit aussi, en même temps, celui de l’esclavage.

Le café est en effet un des produits qui a le plus stimulé le développement de la traite négrière et permis l’enrichissement des grands ports atlantiques au détriment de la vie de centaines de milliers d’êtres humains.

Saint-Domingue, premier producteur mondial

Du milieu du XVIIIe siècle jusqu’à la Révolution française, l’île de Saint-Domingue s’impose comme le premier producteur et exportateur mondial. L’arrivée massive d’esclaves chaque année sur l’île est à la fois la cause de cette explosion de la production tout comme son funeste corollaire. Le café devient une source d’enrichissement exceptionnelle et rivalise même avec l’industrie sucrière. Au contraire des exploitations de coton et de sucre, l’ensemble des activités de la caféiculture requiert une certaine qualification qui réduit l’interchangeabilité des hommes. En conséquence, les exploitations sont souvent moins vastes. Cependant, l’organisation esclavagiste de la plantation reste similaire.

L’exploitation nécessitait des bâtiments moins considérables que ceux des sucreries mais de nombreuses constructions en dur étaient malgré tout érigées dans les “caféteries”. Le reste de la propriété étant dédié à la culture des caféiers et aux cultures vivrières censées assurer l’autosuffisance de l’habitation. Parmi les constructions, la grande bâtisse située en position dominante constituait la demeure du maître et de sa famille.

Souvent dotée d’une multitude de balcons, cette maison donnait la possibilité au planteur d’avoir l’œil partout et incarnait le principe de surveillance permanente qui régnait dans ces plantations. Non loin se trouvait le quartier des esclaves constitué d’un ou deux bâtiments en dur divisés en petites cases et un hôpital qui pouvait servir à l’occasion de prison. En effet, la question du contrôle des esclaves était essentielle. Sévices physiques, mutilations, scènes d’humiliation et terreur psychologique faisaient partie de l’arsenal déployé dans ces cultures de café pour “gouverner” les hommes.

Gravure ancienne représentant le Cap Français à Saint-Domingue en 1728 – source : WikiCommons

Développement en zone inter-tropicale

Si de nombreuses révoltes et rébellions d’esclaves sont matées dans le sang tout au long du XVIIIe siècle (Surinam en 1728, en Jamaïque en 1760), l’insurrection de 1791 à Saint-Domingue s’avère décisive dans l’histoire du café. La révolution, menée par Toussaint Louverture, fera d’Haïti la première république noire indépendante. La colonie de Saint-Domingue est alors abandonnée par les Français. La fuite d’une partie des planteurs français vers les îles voisines où forts de leurs habitudes et de leurs savoir-faire ils vont y développer de nouvelles plantations.

C’est à cette occasion que s’initie un véritable cycle caféier à Cuba dans les premières décennies du XIXe siècle. Après avoir débarqué au port de Santiago de Cuba, ces planteurs s’installent dans les contreforts de la Sierra Maestra, où les paysages escarpés et les pentes abruptes rappellent les mornes de Saint Domingue. Des cafetales fleurissent dans les régions de Guantanamo et de Santiago de Cuba avant d’atteindre rapidement la partie occidentale de l’île dans la région de la Sierra del Rosario. Vers 1820, cette nouvelle activité économique cubaine est à son apogée, soutenue par des prix relativement élevés. Cependant, la production commence à décroître dès les années 1840, face à la concurrence du Brésil et de la canne à sucre. La production de café a connu une autre période difficile durant la guerre d’indépendance, mais malgré cela la plante a survécu et est toujours récoltée selon les méthodes traditionnelles.

En 1817, une culture intensive apparaît dans la province mexicaine de Veracruz et en 1828, la culture caféière atteint la Colombie où elle fera la prospérité du pays. Dans la seconde moitié du XIXe siècle apparaissent les pays caféiculteurs d’Amérique centrale (Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua et Costa Rica) qui prennent une place importante dans la caféiculture mondiale, à la fois par l’importance de leur production cumulée et par la qualité de leurs arabicas très recherchés. A la même époque, l’Afrique centrale s’impose comme un producteur important, faisant notamment de la Côte d’Ivoire le troisième producteur mondial. Les vieux foyers antillais connaissent eux des difficultés mais la caféiculture ne disparaît pas totalement et la production est assurée au XIXe siècle grâce à l’immigration indienne qui vient remplacer la main d’œuvre des anciens esclaves, et qui va ajouter des nouvelles influences culturelles dans ces îles. De nos jours, la qualité de certains cafés demeure prestigieuse mais elle a perdu le poids économique qu’elle a eu dans la production mondiale.

Et aujourd’hui…

Le café étant très profondément ancré dans les habitudes de consommation, les industriels n’ont eu de cesse, depuis, de proposer des machines de plus en plus perfectionnées pour en faciliter la préparation, tout en en préservant les arômes. De la cafetière traditionnelle en émail aux distributeurs automatiques dans les immeubles de bureaux ou dans les gares, en passant par les machines pour expresso, le café est aujourd’hui présent partout. 

La Colombie se trouve aujourd’hui dans le trio de tête des exportateurs de café. L’UNESCO a inscrit le « paysage culturel du café en Colombie » au Patrimoine mondial en 2011. Dans tout le pays le café est une « institution ». Les Colombiens le dégustent dans la rue, toute la journée. C’est un café « culturel, de partage et de bavardages ». C’est l’Arabica qui est exporté et qui bénéficie d’une IGP européenne depuis 2007.

Cuba importe actuellement plus de 60% de sa consommation après avoir été le premier pays exportateur de café au début du XIXe siècle, avec ses 2 000 plantations. Le café est aussi important pour les Cubains que le thé pour les Anglais. Mais, malgré le recul de sa production, Cuba produit encore une douzaine de variétés d’arabica et certaines entreprises d’Etat proposent des marques à l’exportation. 

Le Mexique est, quant à lui, le huitième producteur mondial de café. Il s’agit d’un arabica de grande qualité produit par 500 000 petits producteurs. Il est parfois préparé avec de la cannelle et du sucre, incorporés directement dans la technique de brassage, ce qui donne un résultat à la fois sucré et épicé.

A Sainte-Lucie beaucoup de plantations de café ont été fermées au cours des dernières années (comme celles des autres productions de l’île). 

En Guadeloupe beaucoup de caféiers ont disparu aussi peu à peu mais la quantité a été remplacée par la qualité. Sa variété, le café « bonifieur » (celle qui avait été introduite par le Capitaine de Clieu et qui était utilisée autrefois pour rehausser le goût d’autres variétés, d’où son nom) est mondialement reconnue parmi les « cafés gourmets » pour son goût unique. Des producteurs comme les cafés Chaulet produisent toujours ce produit d’excellence. La visite du musée du café Chaulet à Vieux Habitants est à ne pas manquer.

En Martinique la production de café, l’Arabica Typica, grand cru mondialement recherché, avait été remplacée par celle de la canne à sucre sur la plus grande partie de l’île au début du XIXe siècle. Le CIRAD contribue actuellement à la renaissance d’une filière caféicole haut de gamme à partir de cette variété dans le Parc naturel régional qui regroupe 32 des 34 communes de l’île.

Suivez la Transat Jacques Vabre sur les
Routes Bleues Mythiques de France

Des deux côtés de l’Atlantique, vivez une expérience insolite et partagée sur la Route Bleue du café et du cacao

C’est une Route Bleue originale, entre deux pays et deux continents, Elle vous propose, depuis le havre ou la Martinique, un voyage de part et d’autre de l’Atlantique pour vous faire vivre l’histoire du café et du cacao, simultanément sur deux continents

Elle vous invite à suivre les exploits des participants, derniers héritiers de ces aventuriers des mers et à partager cette histoire commune, côté Caraïbe et côté Métropole.

Découvrez les routes maritimes du café et

du cacao au XVIIIe siècle

Produits mythiques, ils ont littéralement envoûté les consommateurs les plus avertis, les plus riches, les plus gourmands. Découverts par les Européens dans leurs conquêtes de l’époque moderne, ils ont intrigué les explorateurs, séduit les marchands, les princes. Depuis plus de cinq cents ans, ils ont  traversé les mers du monde et mobilisé des millions d’hommes dans les plantations, le commerce maritime, la banque et même l’industrie.

Retrouvez l’épopée du café

Sur les trace du Capitaine de Clieu, entre La Havre de Grâce et la Martinique

C’est une Route Bleue originale, entre deux pays et deux continents, qui vous propose un voyage de part et d’autre de l’Atlantique pour vous faire vivre l’histoire du café et du cacao.

Produits mythiques, ils ont littéralement envoûté les consommateurs les plus avertis, les plus riches, les plus gourmands. Découverts par les Européens dans leurs conquêtes de l’époque moderne, ils ont intrigué les explorateurs, séduit les marchands, les princes. Depuis plus de cinq cents ans, ils ont  traversé les mers du monde et mobilisé des millions d’hommes dans les plantations, le commerce maritime, la banque et même l’industrie.

Ils nous emmènent aujourd’hui dans le passionnant voyage des grandes expéditions maritimes., suivre la dernière en date, la Transat Jacques Vabre, dont les participants sont les derniers héritiers de ces aventuriers des mers.

La route Bleue du café et du cacao vous invite à suivre leurs exploits et à partager cette histoire commune, côté Caraïbe et côté Métropole.

Le café originaire de Moka fait l’objet d’un négoce très important : les premières cargaisons arrivent à Londres en 1664. La France est approvisionnée par les négociants marseillais à partir du Levant (Proche-Orient) jusqu’au début du XVIIIe siècle. Une ambassade ottomane présente l’art de déguster le café à la Cour de Versailles en 1669 : la mode du café « à la turque » est lancée à Paris et à Lyon. En 1714, un plant de caféier est offert à Louis XIV par la ville d’Amsterdam ; il est cultivé avec succès dans les serres du jardin du Roi et sera à l’origine de tous les caféiers des Antilles françaises (Martinique d’abord puis Saint-Domingue et Guadeloupe).

Les premiers grands succès dans la culture du café en Amérique seraient à mettre au crédit de la France, grâce aux efforts du capitaine français de Clieu. Après moult péripéties, ce dernier introduisit quelques plants en Martinique vers 1720 et réussit à créer de véritables plantations, au point qu’en 1777 on y comptait près de 19 millions de plants, assez pour satisfaire une bonne partie de la consommation européenne de l’époque et pour fournir en plants les îles voisines, en particulier Saint-Domingue. Sur cette île, on passe de 22 millions de plants de café en 1750 à 100 millions en 1765 avec une production qui aurait atteint 500 000 sacs. À Saint-Domingue, le café devient une source d’enrichissement exceptionnelle.

L’estuaire de la Seine s’ensable et Le port de Rouen trop éloigné de l’estuaire se trouve rapidement inadapté. Les marchands de Rouen soutiennent le projet de François Ier de création d’un nouveau site portuaire. Le choix du lieu se porte sur Le Havre de Grâce et sa fondation intervient en 1517. Au début du 18ème siècle Le Havre est uniquement un port de pêche et les armateurs autochtones y sont peu nombreux. Petit à petit, le Havre sous-traite la pêche morutière aux ports de Honfleur, Fécamp et Dieppe, localisés à proximité de l’embouchure de l’estuaire de la Seine. De port de grande pêche à Terre-Neuve, Le Havre devient rapidement un port colonial voué au trafic avec les Antilles, plus rarement au trafic négrier.

A la fin du 18ème siècle, Le Havre partage avec Bordeaux et Marseille la plus grande partie des approvisionnements en denrées coloniales, coton, bois de campêche, indigo, Rocou, Gomme de Sénégal, et surtout cacao et café qui arrive en droiture des ports de Saint Domingue et de la Martinique. Au 19ème siècle, Le Havre prend un virage précoce vers la marine à vapeur et joue un rôle d’avant-garde en s’affirmant dès les années 1830 comme un centre d’innovations majeur dans cette nouvelle branche de la construction navale.

Les grands sites du café, de part et

d’autre de l’Atlantique

Remettez vos pas dans ceux des planteurs de café, de cacao…en Martinique,  goûtez aux saveurs épicées, profitez de l’art de vivre au bord de l’eau, initiez vous aux associations insolites entre Rhum et chocolat…

Reconnectez vous à l’histoire maritime et découvrez Le Havre seul ou accompagné, dans le sillage des gouverneurs, des marchands, du commerce avec les îles, des navires dans le port…

Martinique

  • Plantations Morne Vert / Bellefontaine / Fonds St Denis (paysages)
  • Plantation Cacao Rivière salée (Louri)
  • Chocolat Elot le Lamentin
  • Ti Kafé 3 Îlets et Tartane
  • Atelier chocolat Village Poterie
  • Association Rhum et chocolat (St James / Favorite)
  • Musée Café et cacao Château Gaillard 3 îlets
  • Monde des épices (Boutique) Le Lamentin
  • Le jardin de Bel-Air au Lamentin en Martinique
  • Jardin de la Montagne à Vauclin en Martinique
  • Le jardin créole Écotours en Martinique
  • Habitation Belfort Musée Banane

Le Havre

  • Torrefacteur Cafés Charles Danican
  • Marché Sainte cécile ou Aplement (Boire un café chez le torréfacteur)
  • Brülerie Duchaussoy
  • Maison Lemétais (Visite)
  • Ombra Coffee Roasters (Boutique torrefacteurs)
  • Promenade en mer au large du Havre – A la découverte du « Bout du Monde » !
  • Visite du port du Havre
  • Espace des Docks Vauban
  • La cloche des dockers
  • Avenue Lucien Corbeaux
  • Musée Maritime et Portuaire
  • Quartier Saint françois
  • Hôtel Dubocage de Bléville et la Maison de l’armateur.
  • La Transat en Famille : Spectacle de la Compagnie Sac de Nœuds
  • La Transat en Famille : Création autour de la barrière de corail
  •  Le Havre des origines : Saint-François et Notre-Dame avec Karine Greeter

Naviguez entre les îles de

Guadeloupe à Sainte-Lucie à la recherche

des saveurs oubliées

Guadeloupe

  • Domaine de la Grivelière en Côte-sous-le-Vent au coeur de la vallée de Grand’Rivière vers Vieux-Habitants
  • La Bonifierie au pied de la Soufrière
  • Domaine de Vanibel dans les hauteurs de Vieux-Habitants.
  • Caféière Beauséjour, dans les hauteurs d’Acomat au-dessus de Pointe-Noire
  • le Musée du Café. L’entreprise familiale de la maison Chaulet 

Sainte-Lucie

  • Plantation Morne Courbaril
  • Domaine Fonds Doux
  • Belambouche
  • Robot

Martinique

  • Plantations Morne Vert / Bellefontaine / Fonds St Denis (paysages)
  • Plantation Cacao Rivière salée (Louri)
  • Chocolat Elot le Lamentin
  • Ti Kafé 3 Îlets et Tartane
  • Atelier chocolat Village Poterie
  • Association Rhum et chocolat (St James / Favorite)
  • Musée Café et cacao Château Gaillard 3 îlets
  • Monde des épices (Boutique) Le Lamentin
  • Le jardin de Bel-Air au Lamentin en Martinique
  • Jardin de la Montagne à Vauclin en Martinique
  • Le jardin créole Écotours en Martinique
  • Habitation Belfort Musée Banane

Martinique le retour du café

Au coeur de l’Histoire

Pour les plus jeunes : Le café, c’est pas sorcier !