Vivez l’Odyssée Bleue

Sainte-Anne

Escale des Routes Bleues Mythiques de la Martinique

Sainte-Anne

Une invitation dans un décor de carte-postale

Formée jadis par les éruptions volcaniques, la presqu’île de Sainte-Anne abrite des panoramas incroyables et des paysages somptueux. Bordée de 22 km de plages, elle abrite un véritable décor de carte postale, et dispose de bien de curiosités naturelles : îlets, savane des pétrifications, mangrove et petites anses sauvages, elle a tout pour séduire. Ville marquée par l’Histoire, apprenez en plus sur la culture amérindienne, ou encore sur l’histoire de la canne à sucre et du rhum.

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Les récits de la mer

Et si l’histoire de Sainte-Anne vue de la mer m’était contée

La commune de Sainte-Anne suscite depuis les années 50 l’intérêt de bien des archéologues en raison de son patrimoine amérindien identifié sur plusieurs sites, le plus complet étant celui de l’Anse Trabaud, situé entre la Savane des Pétrifications et la Pointe Baham.

A l’époque, plusieurs occupations se succèdent sur le site, entre le VIIe et XIIIe siècle. On suppose que les Arawaks puis les Caraïbes occupent les lieux tour à tour.  Ces deux peuples de marins-pêcheurs nomades naviguant depuis le Venezuela et la région du Suriname-Guyane migrent tout d’abord dans les Antilles puis jusqu’aux côtes de la Floride, ils forment les premiers peuplements des îles caribéennes. Les Arawaks sont les premiers habitants de la Martinique, ils accostent autour du Ier siècle de notre ère, au nord de l’île dans un premier temps. Ce n’est qu’au VIIIème siècle qu’ils s’installent dans le sud de l’île, où ils cohabitent avec les Caraïbes pendant un temps. Lorsque les colons arrivent sur l’île au XVIème siècle, ils content que la période de vie commune entre les Arawaks et les Caraïbes est sanguinaire, que les Caraïbes sont de féroces guerriers qui mènent alors des raids pour voler les femmes Arawaks et tuer les hommes. Ces dires n’ont jamais pu être confirmés, ainsi, il est grandement probable que les Européens exagèrent les traits des Caraïbes afin de justifier les actes de colonisation et la guerre qu’ils mènent à l’époque contre ces derniers afin de récupérer la Martinique.

Les fouilles de 2012 permettent d’identifier en abondance du mobilier, des artefacts en céramique et en pierre, et d’en apprendre plus sur les conditions de vie des marins-pêcheurs amérindiens à l’époque. Afin d’obtenir l’eau potable, les amérindiens creusent normalement des puits en bordure de mer pour atteindre la nappe phréatique. Le site, situé dans un environnement aride, rendait en effet l’accès à l’eau et le développement de l’agriculture difficiles. Il est ainsi plus tourné vers des cultures adaptées aux conditions climatiques : manioc, coton et plantes très résistantes aux sécheresses sont plantées et servent au quotidien. Les plages environnantes permettent la pratique de la pêche, ainsi qu’à ramasser des coquillages et des bivalves pour fabriquer des outils. Ces derniers servent de racloirs pour peler le manioc ou les patates douces, ils font également usage de hache. Le madrépore, un type de corail, est également utilisé pour fabriquer des parures.

La présence de silex d’Antigua et de radiolarites de Saint-Martin atteste des échanges insulaires. Les amérindiens naviguent à l’époque d’îles en îles pour échanger des matières premières, cela explique que l’on retrouve des mythes, des symboles, des artefacts similaires dans les différents territoires des Petites Antilles.

Sainte-Anne
Escale des Routes Bleues Mythiques

Canne à sucre au rhum patrimoine – saveurs & parfums – biodiversité

A la découverte des vestiges du patrimoine industriel martiniquais

En 1654, les protestants hollandais et les judéo-portugais, chassés du Brésil, se réfugient en Martinique, où ils importent les techniques de raffinage du sucre de canne, ainsi que la technique du moulin à eau. C’est à partir de cette époque que l’essor de la culture sucrière débute sur toute l’île, et que les habitations sucrières voient le jour. L’habitation créole englobe toujours un type de moulin, qu’il soit à eau, à vent ou à bêtes. L’introduction du moulin dans l’histoire de la culture sucrière témoigne d’une grande avancée technique. Jusqu’alors, le vesou, nom donné au jus extrait des cannes, est obtenu à l’aide de deux rouleaux broyeurs entraînés à la force des bras. Mais la culture sucrière commence à dominer largement le développement économique, et l’introduction de technologies viables et pérennes pour minimiser les efforts et maximiser la productivité s’impose. Les moulins mécaniques ont tous été introduits à peu près en même temps sur l’île, ils se propagent de l’ouest vers l’est. Le moulin à manège européen est adapté au broyage de la canne à sucre puis introduit dès 1645 en Martinique, il consiste à écraser la canne avec trois rouleaux en bois, entraînés par des animaux tournant en manège.

A Sainte-Anne, dix-huit habitations sucrières sont à l’époque implantées sur la commune. L’Habitation Crève-Cœur est alors l’une des plus importantes. Aujourd’hui, on peut visiter les vestiges des deux entités qui constituaient l’habitation, classée Monument Historique : la maison du maître positionnée en hauteur et des bâtiments industriels en contrebas. La taille de la maison du maître atteste de la prospérité passée de l’habitation. Au sud de la commune, sur les 250 hectares de l’ancien domaine de l’Habitation Val d’Or, se trouve le dernier moulin à étage fonctionnel de toute la Caraïbe, introduit sur le site en 1804. Haut de 18 mètres, il dispose de plusieurs niveaux, l’inférieur étant réservé aux bêtes, qui, en effectuant des tractions, font tourner l’axe principal, cela menant au broyage de la canne.

Inscrit depuis 1991 aux Monuments Historiques, le moulin a bénéficié de travaux de rénovations de 2011 à 2013, révélant de nouveau la toiture impressionnante en bois de wapa. Au-delà de l’architecture d’antan, les visites sont rythmées par une reconstitution du travail de la canne à sucre au temps de l’esclavage : la coupe en chanson, les âniers-muletiers qui font trotter les bêtes, cela entraînant les rouleaux broyeurs du moulin… La visite offre un bon temporel où l’on plonge dans cette époque industrielle et où on réalise l’envergure du travail dans les habitations. En effet, derrière le déploiement technologique et les richesses engrangées par l’industrie sucrière pour les colons français, s’activent à l’époque des âmes qui permettent aux habitations sucrières de fonctionner et d’être profitables, cela dans des conditions humainement très difficiles. Ce lieu, plus qu’un témoignage de l’époque industrielle martiniquaise, est un véritable lieu de mémoire qui rend hommage aux hommes et femmes qui ont travaillé sur les domaines à l’époque.

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Des paysages paradisiaques aux forêts mystiques, une nature exceptionnelle

Sainte-Anne est reconnue pour abriter une biodiversité exceptionnelle, et la plus belle plage de la Martinique, si ce n’est de la Caraïbes, la plage des Salines. Cette plage isolée présente un véritable paysage de carte postale, avec son étendue de sable blanc et ses cocotiers… qui ne sont toutefois pas endémique des Antilles ! Contrairement à beaucoup d’idées reçues, le cocotier est d’origine polynésienne ou mélanésienne. Il est importé en Martinique en 1660 par le Père Diego-Lorenzo, mais ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale que le cocotier va massivement peupler toutes les plages martiniquaises. A cette époque, l’île fait face au déclin de l’industrie sucrière, elle décide de développer son image touristique autour des plages exotiques pour se reconstruire économiquement. Et quoi de plus dépaysant que des cocotiers à perte de vue ? La végétation originelle, composée en grande partie de raisiniers bord de mer, est ainsi arrachée et remplacée par le cocotier. C’est pour cela qu’ils sont souvent parfaitement alignés, à équidistance les uns des autres. Cela n’enlève pas la beauté et la tranquillité du lieu, que les tortues marines ont élu pour venir pondre.

De mars à fin juillet, des dizaines de tortues viennent sur la petite et la grande anse des Salines. Trois espèces sont habituées des lieux, la tortue luth, la tortue imbriquée et la tortue verte, chacune aux techniques bien différentes : La tortue luth vient déposer, la nuit, ses œufs au fond de trous creusés au milieu de la plage, tandis que la tortue imbriquée préfère pondre en arrière des plages, à l’abri de la végétation. Après 65 jours environ, les jeunes tortues émergent et rejoignent la mer. Adultes, elles reviendront pondre sur cette même plage.

Au Cap Chevalier, plusieurs anses offrent des paysages fantastiques, en face de la barrière de corail. Kitesurf, kayak, planche à voile, c’est un endroit prisé des amateurs de sports nautiques, et des adeptes de plongée et de snorkelling. Simplement avec un masque et un tuba, découvrez les fonds blancs, les poissons coralliens colorés, et la merveilleuse barrière de corail. Toute cette biodiversité est protégée par la mangrove de la baie des Anglais, à découvrir grâce à la randonnée de la Trace des Caps. Cette forêt mystique qui se développe dans les régions tropicales est à l’interface entre terre et mer. Composée d’un écosystème adapté aux milieux salins, elle se caractérise par une végétation capable de pousser en milieu salé : principalement des palétuviers, arbres halophiles c’est-à-dire adaptés aux forts taux de salinité, disposant de racines en arceaux qui s’ancrent dans le sol pour tenir dans des sols vaseux et submergés d’eau.

Les mangroves contribuent à la stabilisation et à la protection du littoral, notamment en absorbant l’énergie des vagues. Elles entretiennent un rôle épurateur des eaux des bassins versants par la filtration de ces eaux et la rétention des polluants, au bénéfice des récifs et herbiers situés en aval. Elles sont également des nourriceries où grandissent de nombreuses espèces de poissons, de crabes et d’oiseaux. On estime qu’elles stockent cinq fois plus de carbone que les autres forêts du monde.

La commune de Sainte-Anne, de ses paysages de carte-postale aux paysages lunaires de la Savane des Pétrifications, dispose de bien de curiosités géologiques et de merveilles naturelles. Étang, îlets, plage, forêt, sur terre ou en mer, venez profiter de la nature dans tous ses états.

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Une gastronomie riche et saine, aux couleurs créoles

Sainte-Anne est, comme toute la Martinique, une terre qui a vécu de nombreux métissages historiques. Lors des phases coloniales, de l’importation d’esclaves venus d’Afrique, des migrations indiennes au XIXème, de nombreux imports maritimes ont contribué à constituer la culture culinaire martiniquaise telle qu’on la connaît aujourd’hui. Les africains ont par exemple amenés avec eux le gombo, le bœuf, des herbes aromatiques telles que le thym et le laurier, la cuisson à la braise et à la flamme. Au XIXème, le curry est importé depuis l’Inde, le riz depuis les Etats-Unis. Ces denrées et ces modes de cuisson importés par la mer ont permis de constituer la cuisine créole telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Au Jardin de la Santé, on retrouve un immense jardin, spécialisé dans la vente de produits biologiques : on y retrouve des produits frais, labellisés biologiques et de proximité : fruits et légumes de saison, plantes médicinales et aromatiques, jus de fruits frais, viande sur commande… Des paniers bios sont mis à la vente, et un espace confiserie et épicerie est disponible pour découvrir des produits sains et originaux. Mais c’est l’espace de restauration qui fait l’originalité du lieu. Malick Malsa a su combiner son amour pour l’agriculture et la cuisine, cela dans une démarche éthique et respectueuse de l’environnement. De la terre à l’assiette, rien n’est jeté. La pizz’manioc aux lambis, produit phare du Jardin de la Santé, l’illustre bien. Les secrets de fabrication de la pâte de cette pizza à la garniture réalisée à base de lambis, de basilic et de feuilles de moringa déshydratées sont bien gardés. Elle a la particularité d’être réalisée à partir du manioc cultivé sur place transformé en farine, de manière à permettre à cette tubercule très présente en Martinique depuis l’époque amérindienne de se renouveler dans de nouveaux plats originaux.

Dans le bourg, tous les jours de 6h30 à 13h, se tient le marché Bo’Kay sur la place du Marché. Fruits, légumes, épices locales, ti-punch, jus de fruits, sucreries, ce marché aux couleurs créoles saura ravir vos narines avec ses senteurs embaumantes. Tous les matins au Cap Chevalier et à l’Espace Sainte-Rose Anglio, les poissons et crustacés frais pêchés le matin même sont vendus directement par les marins-pêcheurs : poissons rouges, poulpes, murènes, thon, daurade, langouste… Laissez-vous tenter.

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